« Insecticide mon amour » à OYÉ

Le Martsi propose la projection du documentaire

« Insecticide Mon Amour » de Guillaume Bodin

Samedi 30 avril 2016 à 18h à la salle des fêtes d’OYÉ

 

Durée 52 mn

entrée : 3€

Discussion et Apéro offert après la projection.

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Guillaume a 26 ans. Il est ouvrier viticole en Saône-et-Loire lorsqu’il est victime des traitements obligatoires aux insecticides contre la cicadelle de la flavescence dorée. Comme il est impossible de se faire entendre, il décide de quitter son travail et d’enquêter sur la question.

Il part à la rencontre de nombreux acteurs du milieu viticole et scientifique comme Emmanuel Giboulot, ce vigneron ayant refusé de traiter aux insecticides. Ou Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS et lanceur d’alerte sur les effets catastrophiques de l’utilisation de ce type de pesticides sur l’environnement. Le couple Claude et Lydia Bourguignon lui apporte de nombreuses informations sur l’impact de ces produits chimiques sur la faune des sols.

Tout n’est pas si sombre dans cette affaire, car un collectif de vignerons essaye de faire évoluer le dossier vers un plus grand respect de l’environnement.

Ce documentaire est projeté une semaine avant le Martsi du 6 mai qui sera accompagné d’une Foire aux Vins. Nous aurons le plaisir d’accueillir des producteurs de vins Bio du Mâconnais, du Beaujolais, du Brionnais :

Domaine des Grottes à St Etienne des Oullières : Beaujolais
Benjamin Yvernay à Cogny Vin de France sans intrant : Beaujolais
Domaine de l’Eglantine à Morgon : Beaujolais
Domaine de Thalie à Bray : Macon blanc et rouge
Thierry Moreau à Pierreclos : Aligoté et mousseux de qualité
et notre Jean Claude Berthillot de Mailly :  Auxerrois, Gamay, Pinot noir

Le Martsi vous attend nombreux pour participer à ces deux événements !!

 

Le Martsi sur les ondes de la radio

logomartsi

Le Martsi du Vendredi par la voix de Jean Marie a participé sur France Inter à l’émission Carnets de Campagne présentée par Philippe Bertrand le vendredi 1er avril 2016.

Ce petit coup de projecteur au niveau national sur les activités du Martsi donneront peut-être l’envie à d’autres martsiens d’autres régions de se lancer dans l’aventure, qui sait ?

Le lien sur l’émission réécoutable : http://www.franceinter.fr/emission-carnets-de-campagne-aude-55

Le podcast de l’enregistrement sur le sujet du martsi est écoutable ou téléchargeable ici : Podcast carnet de campagne- martsi

Vive la Coopération !

Trois ans déjà que le système fonctionne, le Martsi se porte plutôt bien, ses membres actifs, les producteurs participants et l’ensemble des adhérents  sont là pour en témoigner.

Le système du marché mensuel mis en place par une association comme le Martsi demande un engagement pérenne de différents acteurs que sont les producteurs, les membres actifs permanents que l’on pourraient appeler les « permavoles » (bénévoles permanents), les adhérents volontaires pour apporter de l’aide à la bonne tenue de chaque Martsi : en résumé un groupe de consomm’acteurs (terme à la mode mais dont la définition reste à préciser).

Ce système semble lourd nous font remarquer des observateurs extérieurs. En effet les tâches sont nombreuses et variées. Résumons les en bref :

    Établissement du catalogue produits tous les mois
    Création et envoi du bon de commandes aux adhérents par mailing list
    Réception des bons de commandes dépouillement et éditions des commandes aux producteurs, fournisseur de produits issus du commerce équitable et groupement d’achat pour épicerie sèche et entretien (automatisation des tâches de dépouillement et de traitement grâce à des outils informatiques mis au point sur des logiciels libres).
    Relations usuelles avec les producteurs : mise à jour des modifications de produits et/ou de tarifs. transmission des commandes des adhérents chaque mois.
    Distribution des commandes issues de certains producteurs ne pouvant être présents sur le marché mensuel (farines, fruits, fromages Jura, fruits de saison …)
    Vente des reliquats de stock de l’épicerie sèche aux adhérents.

Mais c’est le prix à payer pour respecter le travail des producteurs, la satisfaction du besoin d’une alimentation saine et non industrielle des adhérents dans une optique où le profit financier n’a pas sa place.

Ce dernier point est de taille car il marque le départ d’actions de citoyens qui pensent la coopération, la mise en commun d’énergies plutôt que la compétition et le profit financier. Si les consomm’acteurs qui font tourner le martsi font figure d’intermédiaire entre les producteurs et les  adhérents, cet intermédiaire là est totalement désintéressé.

Ce qui n’est pas toujours le cas. En effet, on rencontre sur le territoire national des pseudos solutions alternatives développées grâce à l’internet et qui semblent défendre (en façade seulement une agriculture paysanne (pas toujours) de proximité) sur le mode économique dominant du profit mais pas celui des producteurs, ou  des consommateurs (prélèvement de 20% de commission sur le dos des producteurs qui se retrouvent pour moitié dans la poches des actionnaires qui ont lancé l’affaire). Sur ce point, les médias sont plus que muets laissant croire qu’il s’agit de distribution en vente directe.

Voir sur ce sujet l’article relayé sur le lien suivant :  La Ruche qui dit NON

En résumé, au risque de faire sourire certains, il semble que le Martsi a mis en marche une petite (mais juste et efficace) utopie, qui ne déplairait pas  aux plus atterrés des nos économistes. Aux armes, citoyens !! nous lance la marseillaise. Le Martsi citoyen prend les siennes mais elle sont l’économie désintéressée et la coopération. Sur les solutions telle celle proposée par le Martsi, les médias sont également muets. Cet article tente de réparer cette lacune médiatique.