NUTRISCORE Étiquetage des produits alimentaires

Participez à l’initiative citoyenne NUTRISCORE
Pour rendre plus lisible et compréhensible l’étiquetage nutritionnel, un logo peut désormais être apposé sur les emballages. Conçu dans le cadre du Programme National Nutrition Santé, le Nutri-Score fait ainsi progressivement son apparition dans les rayons.

nutri2

Obligatoire sur tous les aliments préemballés, le tableau des valeurs nutritionnelles est bien souvent difficile à décrypter pour les consommateurs. Valeur énergétique des produits, teneurs en graisses, acides gras saturés, glucides, sucres, protéines et sel pour 100 g ou 100 ml de produit : les informations y sont nombreuses. Pour en faciliter la compréhension, le règlement européen autorise l’apposition d’une information nutritionnelle complémentaire sur les emballages.
Pour soutenir l’initiative citoyenne NUTRISCORE : rendez-vous sur le lien qui suit :

https://eci.ec.europa.eu/009/public/#/

Pour soutenir une initiative citoyenne européenne, vous devez être un citoyen de l’UE (ressortissant d’un État membre) et être en âge de voter aux élections du Parlement européen.

Pour en savoir plus sur les règles et les conditions applicables à l’initiative citoyenne européenne: http://ec.europa.eu/citizens-initiative

 

Télécharger le dépliant pdf NUTRISCORE : NUTRISCORE

En savoir plus sur le site du PNNS Programme National Nutrition Santé : https://www.mangerbouger.fr/PNNS

Evolution de l’agriculture biologique en France

Un tour d’horizon de l’agriculture biologique en France grâce au rapport 2018 de l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique.

Evolution du marché de la Bio depuis 2015 :

bio-5

Le marché du Bio augmente de 15.7% entre 2017 et 2018

5% des achats alimentaires des ménages français sont en produits bio.

Ces achats sont répartis selon le graphique ci dessous :

bio-7

Examinons plus finement la répartition de cette consommation :bio-9

D’où viennent ces produits bio que l’on achète ?

bio-10

Le marché de la bio c’est aussi en 2018 , 155347 emplois directs. avec une augmentation de 14% depuis 2017.

7.5 % de la surface agricole en France est en bio avec la répartition suivante par région et département.

bio-3

Où achète -t-on les produits Bio ?

12% sont achetés directement aux producteurs : ce qui est encourageant pour les citoyens militant pour les filières courtes comme le Martsi du vendredi

34 % dans les magasins spécialisés Bio.

5% auprès d’artisans commerçants et de la restauration

49 % dans la grande distribution

En conclusion, on peut esquisser un peu d’optimisme dans cet océan d’inquiétude climatique, de disparition de la bio-diversité et de pollutions diverses. Le train  de la sagesse en matière de qualité de production d’alimentation humaine semble être en route et sur les raills pour continuer d’avancer jusqu’à nourrir toute la planète en bio comme l’agronome Jacques Caplat en a posé la thèse dans un de ses ouvrages.

Cette augmentation de la production bio est également stimulée par une demande de qualité alimentaire de la part des consommateurs qui ont aujourd’hui de meilleures possibilités de s’informer.

Pour accéder au rapport complet 2018 :

DP-AGENCE_BIO-4JUIN2019

L’Illusion Verte – Projection – Discussion

L’ILLUSION VERTE de Werner Boote (2019)

Mercredi 22 mai 20h30 au cinéma Le Tivoli à Charolles

Le Martsi en association avec le Cinéma « Le Tivoli » de Charolles organise une projection du documentaire « L’Illusion Verte » de Werner Boote (réalisateur autrichien qui s’était déjà illustré dans un documentaire de 2010 « Plastic Planet » qui montrait l’impact inattendu du plastique sur notre vie quotidienne.)

L’Illusion Verte : Aujourd’hui, les industriels investissent beaucoup de temps et d’argent à « verdir » leur image : voitures électriques, huile de palme labellisée bio, ou encore produits issus du commerce équitable… Tout est fait pour nous déculpabiliser et expliquer que nous pourrions sauver le monde en consommant ces produits. Une pratique dangereusement populaire nommée greenwashing ou éco-blanchiment. Mais si à défaut de sauver le monde, ces achats responsables ne faisaient qu’enrichir les multinationales ? Werner Boote et Kathrin Hartmann  (journaliste) parcourent le monde pour révéler l’envers du décor.

 

A la veille d’un scrutin dont beaucoup de citoyens semblent se désintéresser, devant un constat plus qu’alarmant fait par le Groupe d’experts intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) dans son dernier rapport intermédiaire du 8 octobre 2018.  l’Union Européenne est devant un choix historique inédit : ou bien elle  met en oeuvre prioritairement une politique de transition écologique responsable devant les générations futures en adoptant des positions fermes et radicales vis à vis de tous les lobbies et autres groupes d’intérêts (lobbies de l’exploitation de ressources fossiles,de l’agro alimentaires,  groupes de défense d’intérêts financiers des multinationales aux  profits indécents, spéculation, évasion fiscale, dictature des actionnaires, etc la liste est très longue …) ou bien elle laisse les choses en l’état et sacrifie au court terme capitaliste ultra libéral ordinaire en oubliant que ceux qui suivront ne pourront que survivre (s’ils en ont la force) sur une planète dévastée.

Devant l’irresponsabilité de certains gouvernants outre atlantique, l’Union Européenne pourrait devenir l’exemple à suivre. Les 512 millions de citoyens qui la composent, s’ils se sentent responsables vis à vis de leurs enfants peuvent par leur vote infléchir positivement sa trajectoire écologique et limiter la casse.

En savoir plus sur le rapport du GIEC :

À 1.5°C de réchauffement, le GIEC envisage les dangers et conséquences suivantes :

  • Fonte des glaces et hausse du niveau de la mer
  • Élévation des températures terrestres et augmentation de la fréquence et de l’intensité des canicules (en particulier en Amérique du Nord, en Europe du Sud, en Asie centrale et occidentale ainsi que dans les régions tropicales)
  • Multiplication des événements météorologiques extrêmes (tempêtes, cyclones, sécheresse, mais aussi incendies, glissements de terrain)
  • Diminution de la quantité et de la qualité des ressources en eau
  • Désoxygénation et acidification des océans, résultant en une diminution de la biodiversité marine (donc des ressources de la pêche)
  • Changements importants dans la répartition des précipitations (sécheresses à certains endroits, inondations à d’autres)
  • Destruction de certains écosystèmes (régions humides, écosystèmes côtiers, écosystèmes méditerranéens, forêts boréales…)
  • Disparition de la biodiversité (jusqu’à 6% des insectes, 8% des plantes et 4% des vertébrés verraient leur habitat devenir majoritairement invivable à cause du réchauffement climatique)
  • Diminution de la productivité agricole (en particulier pour les productions céréalières, mais aussi végétales)

Selon le GIEC, si l’on arrêtait rapidement toutes nos émissions de CO2, le réchauffement climatique atteindrait probablement déjà +1.5 degrés.

Nous ne pouvons plus attendre pour mettre en oeuvre de vrais changements de paradigme à savoir :

  • La transition énergétique : le remplacement des énergies fossiles par l’électricité adossé au déploiement d’énergies à faible intensité carbone serait une des manières les plus efficaces de réduire nos émissions de CO2.
  • La transition agricole : l’agriculture étant l’un des gros contributeurs aux émissions de CO2, le GIEC propose des façons de réduire son impact : réduction du gaspillage alimentaire, agroforesterie et la limitation de la déforestation, mais aussi la transformation du système agricole et alimentaire. En résumé : sortir de la monoculture, réduire la part de l’élevage et mieux l’intégrer aux cultures, réduire le gaspillage et la surconsommation.
  • La transition urbaine et la révolution des mobilités : il s’agirait de penser des villes différentes, mieux construites avec des bâtiments et une mobilité pensée pour réduire nos besoins en énergie.

illusionverte-web

à bientôt sur le Martsi !!