Vers un développement humain ?

A l’aube d’un changement de président de la République, puis de gouvernement puis de composition de l’Assemblée Nationale dans notre pays, on pourrait prendre le temps d’écouter la parole d’Edgar Morin qui nous propose des pistes de réflexion et d’actions pour ce XXIe siècle dans lequel le monde semble être entré par des sentiers souvent bourbeux. La conscience est toujours en retard sur l’événement, mais la complexité du monde reste difficile à comprendre, à appréhender.

  1. Le diagnostic : La communauté de destin des hommes : le pire côtoie  le meilleur

2. L’idée de développement humain :  le modèle de développement occidental devenu mondialisé reste insuffisant car ignorant les qualités des cultures. En période de crise, les prises de conscience peuvent s’accélérer. Un système en crise peut soit se désintégrer, soit entrer en régression, soit se transformer en méta-système.

3. Les sept réformes nécessaires au XXIème siècle à mener ensemble : réformes économiques, sociales, politiques, de la connaissance, de l’éducation, de vie et éthiques.

Dans nos sociétés pourtant il y a des initiatives dans lesquelles des solidarités se créent, des associations se forment, des petites entreprises existent pour lutter contre des pollutions, pour redonner vie à un village, pour créer des activités économiques de solidarité, pour retrouver un lien, pour lutter contre la dégradation de l’environnement etc…

Vivre poétiquement : Vivre c’est s’épanouir, c’est vivre en communauté, c’est vivre en conformité avec soi même et avec les autres. C’est ça la poésie : vivre poétiquement, selon ses aspirations.

A suivre …

 

Laisser l’endroit plus propre …

Laisser l’endroit plus propre … que nous l’avons trouvé en entrant …
Telle est la réflexion sensible, argumentée, critique et roborative de Jacques Gamblin sur le devenir de notre milieu de vie qu’est la Terre, le devenir de notre vie en société. Cela pourrait nous rappeler l’idée de politique de civilisation chère à Edgar Morin où Jacques Gamblin sans user du terme nous invite aux « résistances collaboratrices ».

Le sociologue Edgar Morin a montré que la société civile crée des contre-tendances allant dans le sens contraire des maux de notre civilisation. Une économie écologique s’est mise en place avec notamment le développement significatif du commerce équitable à la fin des années 1980, présentée comme une alternative à la mondialisation libérale. Aujourd’hui, sur le territoire national, de nombreuses associations ou collectifs s’activent dans le développement de marchés de producteurs locaux privilégiant l’agriculture respectueuse de la terre.

Ici dans notre région, bientôt s’ouvrira localement un second Martsi à Saint Julien de Jonzy promu par l’association Les Vies La Joie, les 3e vendredis de chaque mois.

Citons encore Edgar Morin : « Ce sont ces contre-tendances et ces résistances qu’il s’agirait de réunir en faisceau, de stimuler et d’intégrer dans une politique de civilisation. […] Il faut les relier pour qu’elles constituent un tout, où solidarité, convivialité, écologie, qualité de la vie, cessant d’être perçues séparément, seraient conçues ensemble. » Jacques Gamblin avec humour et finesse nous invite pendant 23 minutes à réfléchir à ce changement de « climat » demain et partout.

Nous avons diffusé cette vidéo lors de l’assemblée générale et la proposons ici aux visiteurs du site du Martsi.

Le groupement d’achat : Coup de projecteur

Coup de projecteur sur le groupement d’achat d’aujourd’hui

GA

Le groupement d’achat monte en puissance avec le nouveau système de commandes en ligne mis au point par Jean-François à partir de l’outil logiciel collaboratif Cagette.net. Pour ce premier Martsi 2017 : 56 adhérents ont passé une commande.

Le nouveau système de commande en ligne est clair, simple, rapide à utiliser et c’est tant mieux si plus d’adhérents peuvent en profiter. Le revers de la médaille de ce succès – il y en a toujours un – est qu’il nécessite de la part des bénévoles de plus en plus de temps, d’attention, de manutention, pour faire en sorte que la distribution se fasse dans les meilleures conditions possibles d’exactitude, de rigueur, et d’organisation.

La mise en place de tous les produits du groupement d’achats dans un local relativement exigu et peu fonctionnel nécessite environ 3 heures à 6 personnes. Par ailleurs l’épicerie demande du temps de préparation,  de la place et une disposition fonctionnelle pour que tous les produits soient visibles par les adhérents.

La distribution, quant à elle, occupe 4 équipes de 2 personnes de 16 heures 30 à 20 heures 30.

Lors des deux derniers martsis, les équipes ont même réussi à préparer des commandes à l’avance pour les adhérents qui n’ont plus qu’à les mettre dans leurs paniers quand ils arrivent. On peut au passage louer leur efficacité et leur bonne humeur !

Les attentes sont donc réduites au minimum grâce à l’efficacité des bénévoles.

Cependant les fiches d’organisation des derniers martsis montrent que ce sont souvent les mêmes personnes qui réalisent ces tâches fondamentales au fonctionnement de l’association. Cet article est là aussi pour rappeler à tous les adhérents qui bénéficient de ce groupement d’achat combien il est important que le nombre de bénévoles attaché à ces tâches soit suffisant pour que ce service perdure dans les meilleurs conditions possibles. Il est souhaitable en effet que petit à petit se constituent des équipes différentes qui puissent tourner tout au long de l’année. Les volontaires seront accueillis avec plaisir et seront « formés » par les adhérents déjà rôdés.

Toute personne motivée pour rejoindre ce groupe de bénévoles peut s’adresser à : commandes@lemartsiduvendredi.fr

Il est toujours le bon moment pour devenir consomm’acteur !