Une réflexion sur la transition énergétique (1)

Cet article est un début d’une réflexion menée à la suite de la projection du film « Qu’est-ce qu’on attend ? »  à Charolles le 25 mai 2018. 100 personnes ont assisté à cette projection et le débat qui lui a succédé a soulevé des questions aussi originales que légitimes. Nous souhaitons ici examiner l’état d’avancement de la transition énergétique au niveau national, régional, local.

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1.En quoi consiste la transition énergétique ?

L’évolution des habitudes de consommation énergétique et celle des méthodes de production d’énergie constituent ce qu’on désigne par Transition Energétique.

En résumé l’objectif est d’abandonner progressivement d’exploiter les ressources fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon…) pour produire de plus en plus d’énergie renouvelable que sont le solaire, l’éolien, la géothermie, l’hydraulique). Mais en même temps, il est nécessaire de réduire la quantité d’énergie consommée par tous les acteurs de la société. Il s’agit donc d’une vraie (r)évolution des comportements humains des pays riches qui ont eu tendance  à gaspiller beaucoup en accélérant les effets délétères sur l’ensemble de notre éco-système planétaire (diminution de la bio diversité, appauvrissement des sols, pollutions atmosphériques  et marines,  dégradation de la qualité des aliments entraînant problèmes de santé publique etc…).

2. Qu’en est-il de la transition énergétique à notre niveau national ?

Au niveau national : la France bénéficie de plusieurs atouts favorables au changement de méthodes de production d’énergie. C’est le 2e gisement de vents en Europe, le 5e pays d’Europe pour l’ensoleillement. Par ailleurs elle dispose d’une importante surface forestière et d’abondantes ressources hydrauliques ( nous en avons un bel exemple avec la mini centrale hydraulique du moulin de Lugny lès Charolles).

Rappels des objectifs pour la France :

 
Energie Millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) en 2005 Millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) prévues en 2020
Chauffage bois brut 7,4

5,7 millions d’appareils

7,4

9 millions d’appareils

Chauffage bois et déchets bois 1,8 9
Solaire, geothermie, pompe à chaleur 0,4 3,2
électricité hydraulique 5,2 5,8
électricité bio masse 0,2 1,4
électricité éolienne 0,2 5
électricité photovoltaïque 0 0,45
Bio carburants 0,7 4

Pour l’instant la France est en retard par rapport à ces objectifs. En effet en 2020 le pays aurait dû atteindre 23% d’énergies renouvelables de sa consommation totale brute. Or en 2015 les énergies renouvelables atteignaient seulement 14,5 %. Les raisons sont dues au retard de la mise en place des parc éoliens offshore qui ne devraient être mis en service …. qu’en 2020.

A suivre …

 

Coup d’oeil sur : Les Légumineuses

Les légumineuses, aussi appelées «légumes secs», sont des espèces végétales qui produisent des graines comestibles utilisées dans l’alimentation humaine (et animale) depuis des milliers d’années.
Les lentilles, les fèves, les haricots secs (blancs, rouges, etc.) et les pois secs (chiches, jaunes, etc., à ne pas confondre avec les petits pois, qui sont consommés verts, c’est-à-dire pas encore mûrs, comme les haricots verts) sont des légumineuses. le soja, les arachides (cacahuètes) en font également partie.
Note : Le quinoa n’est pas une légumineuse, c’est plutôt une pseudo céréale comme le sarrasin ou l’amarante.
 
Globalement, les légumineuses contiennent environ deux fois la quantité de protéines présente dans les céréales, telles que le blé. Elles sont également plus riche en divers minéraux comme le potassium, le calcium et le fer que les légumes ou céréales.  Elles contiennent également des quantités assez élevés d’oligo-éléments (cuivre, manganèze, zinc, iode), et sont source de vitamines du groupe B.

Le point de vue de la médecine chinoise

Les légumineuses sont des aliments de saveur DOUX et de nature NEUTRE. Seul le soja possède une nature FRAIS. Ce sont des aliments très nourrissants et les Chinois (ainsi que bien d’autres peuples de par le monde) en consomment quasi quotidiennement en accompagnement des céréales (riz-soja principalement). Les propriétés des légumineuses sont de :

  • reconstituer et soutenir l’énergie et le sang,
  • renforcer la Rate et l’Estomac.

De plus, certains (comme l’azuki, véritable aliment médicament, les haricots noirs) possèdent la propriété d’assécher l’Humidité et favoriser la diurèse. Ils ont de plus un effet positif sur le transit intestinal (débloquer les selles, arrêter la diarrhée, éliminer les accumulations alimentaires) ainsi que d’arrêter les vomissements.

L’utilisation des légumineuses

Les légumineuses se consomment de préférence cuites, entières ou réduites en purée. Elles peuvent également être moulues en farine.

Utilisation des légumineuses :

  • cuites à l’eau (haricots, lentilles, pois…),
  • en purée (le houmous, purée de pois chiche, les lentilles…),
  • en salade, germées (on peut faire germer le soja, le pois, la fève…),
  • fermentées (la gamme des produits fermentés à base de soja).

Les légumineuses servent souvent d’accompagnement mais peuvent aussi être l’ingrédient de base de mets principaux, comme chez nous le cassoulet, le petit salé aux lentilles, pour citer les plus connus. D’autres plats, plus exotiques, sont à base de légumes secs : les falafels, les pakoras (faites à partir de pois chiches), le dahl indien, qui est une purée de lentilles épicées.

Les légumineuses, riches en lysine (un acide aminé), complètent à merveille les céréales, qui en sont dépourvues. La combinaison judicieuse de protéines végétales (céréales + légumineuses) permet, lorsqu’elles sont consommées ensemble, d’obtenir un taux de protéines assimilables de 30 à 50 % supérieur à celui qu’elles auraient prises séparément.

Petite vidéo sur les légumineuse

une recette exotique : le Dhal indien aux lentilles roses :

Ingrédients (pour 4-6 personnes)

  • 200 grammes de lentilles corail
  • 1 oignon
  • 1 gousse d’ail
  • 1 morceau de gingembre frais (2-4 cm)
  • 2 cuil. à soupe d’huile de coco
  • 1 cuil. à soupe de curcuma en poudre
  • 25 cl de lait de coco
  • 25 cl de coulis de tomates
  • 1 cuil. à café de garam masala (ce mélange d’épices se trouve facilement en boutique bio)
  • le jus d’1/2 citron vert
  • Sel, poivre

Préparation

Pelez et ciselez l’oignon, Pelez et râpez l’ail puis le gingembre. Faites rissoler le tout dans l’huile de coco avec le curcuma et l’oignon pendant 3 minutes. Ajoutez les lentilles ainsi que 2 fois leur volume d’eau. Couvrez et faire cuire 25 min. à feu doux. Ensuite, versez le lait de coco, le coulis de tomates et le garam masala, couvrez et laissez cuire 15 minutes supplémentaires toujours à feu doux.

Quand le plat est prêt, ajoutez du sel, du poivre et le jus de citron. Vous pouvez aussi compléter la recette avec du persil ciselé ou de la coriandre fraîche.

Bon apétit

Écologie de la nutrition

 

L’ écologie de la nutrition

Le concept d‘écologie de la nutrition a été forgé en 1986 par un groupe de nutritionnistes de l’université de Giessen, en Allemagne. C’est une science interdisciplinaire qui étudie les conséquences globales de nos modes alimentaires et par incidence leur viabilité à plus ou moins long terme.
En effet, notre façon de nous nourrir impacte directement non seulement notre santé, mais également l’environnement, et a des répercussions sociales et économiques considérables.
De nos jours, le « développement durable » est défini comme un développement assurant la satisfaction des besoins des générations actuelles sans compromettre ceux des générations futures.
Du point de vue de la nutrition, le « développement durable » passe nécessairement par une répartition équitable des réserves alimentaires mondiales à travers des habitudes alimentaires écologiques et bonnes pour la santé.

Sept critères apparaissent déterminants :

  • L’alimentation devrait être principalement d’origine végétale
  • L’alimentation devrait provenir d’une agriculture biologique
  • L’alimentation devrait être produite localement et en respectant le cycle des saisons
  • Les aliments devraient être les moins transformés possible
  • Les aliments devraient être emballés et/ou conditionnés écologiquement
  • Le commerce des denrées alimentaires devrait être équitable
  • Les aliments devraient être savoureux

Les conséquences d’une mauvaise alimentation

Si près de 900 millions de personnes dans le monde souffrent encore de la faim, le nombre de personnes en surpoids dépasse désormais 1 milliard de personnes et ne cesse de s’accroître, y compris dans les pays en développement.

Si rien n’est fait pour enrayer cette véritable épidémie et son cortège de maladies chroniques, un renversement à la baisse des tendances de longévité est à prévoir, sans parler de l’accroissement de la morbidité liée à ces maladies.

Les dangers des agents chimiques présents dans notre environnement.

Par ailleurs de récentes études ont mis en évidence les roles néfastes pour le développement du cerveau de l’enfant joués par des agents chimiques largement présents dans notre environnement.
Des éléments récents indiquent par ailleurs que les hormones thyroïdiennes jouent un rôle essentiel à un stade très précoce du développement cérébral, durant les trois premiers mois de grossesse.

De fait, on retrouve de nombreux types de produits chimiques dans les fluides et dans les tissus humains (graisse, urine ou sang/sérum) et même – plus inquiétant encore – dans le liquide amniotique, dans le sang du cordon ombilical et dans le lait. Nombre de ces substances sont retrouvées à des concentrations susceptibles d’interférer avec la signalisation des hormones thyroïdiennes, et donc avec le développement neurologique.

Tout un combat citoyen reste donc à mener pour s’approcher au plus tôt de la réalisation des 7 critères listés plus haut.

Pour en savoir plus :

Ecologie de la nutrition

Perturbateurs endocriniens

Une vidéo choc d’arte : Demain tous crétins durée 56 mn

Le Martsi vous souhaite d’heureuses fêtes de fin d’année,

une occasion de tester

de nouvelles préparations culinaires originales et saines

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