Festival ALIMENTERRE 2017

Evénement incontournable sur les enjeux de l’alimentation et de l’agriculture dans le monde, le Festival ALIMENTERRE sera organisé du 15 octobre au 30 novembre 2017 par des centaines de bénévoles partout en France et dans 12 pays.

Le martsi  participe cette année à ce festival en proposant deux projections et débats :

2e PROJECTION

à la Médiagora de Saint-Julien-de-Civry

le samedi 25 novembre à 20 h 30

 Prix de l’entrée / entrée libre : Participation au chapeau (libre)
Consommer autrement, quelles solutions, court métrage de Instituto Kairos (10 min)

consommer autrementLe film propose une réflexion sur la consommation et les alternatives à la grande distribution et à l’agriculture conventionnelle.

Hold up sur la banane,  de François Cardona (52 min)
Une discussion autour des films est proposée à la suite de la projection

La culture du fruit tropical le plus consommé au monde fait vivre des millions de personnes. Fruit sain recommandée par tous les diététiciens, elle est au coeur d’un marché mondial qui attise les convoitises.
Sa rentabilité est telle qu’elle s’est transformée en placement financier à très haut rendement, mettant en oeuvre des conditions de travail proches de l’esclavage, et des pesticides toxiques utilisés de manière intensive.
banane

Le nombre de places étant limité, il est conseillé de réserver par mail à l’adresse suivante reservations@lemartsiduvendredi.fr

Pour en savoir plus :

Festival ALIMENTERRE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1ere PROJECTION : à la Salle des fêtes d’Oyé le samedi 28 octobre à 18 h 00

Cousin comme cochon   de Mathurin Peschet (52 min).

Cousin comme cochon suit la quête d’un Breton dans l’univers singulier de cet animal si proche de nous.

Plastiques alimentaires : vigilance !

Les emballages et les boîtes plastiques sont très utilisés dans l’agroalimentaire, comme à la maison pour conserver les aliments. Mais les composants des plastiques ne peuvent-ils pas se retrouver dans l’organisme ?

Le risque des plastiques servant à contenir ou conserver des aliments est la migration de monomères résiduels ou d’adjuvants du contenant vers l’aliment (et donc notre organisme). On sait aujourd’hui que notre sang est contaminé par des substances plastiques diverses qui ont des effets néfastes, notamment sur nos hormones et l’appareil reproducteur.

Pour savoir de quel matériau sont constituées vos boîtes en plastique et quel usage vous pouvez en faire, il suffit de les retourner. Vous aurez accès à quelques informations utiles sous forme de pictogrammes généralement explicites : nature du plastique (voir diaporama), passage au lave-vaisselle ou non, au four à micro-ondes ou non…

Au contact des matières plastiques, certains aliments, notamment ceux riches en graisses, peuvent devenir eux-mêmes une source de contamination. En effet certains constituants des aliments peuvent être transférés au plastique et modifier sa structure activant ainsi la migration du contenant vers le contenu. Sur certaines boîtes en plastique, il est d’ailleurs inscrit que l’utilisation d’huile ou de corps gras est à proscrire.

D’une manière générale mieux vaut éviter d’utiliser des contenants en plastique au four à micro-ondes même si le pictogramme « va au four à micro-ondes » est présent. De même, éviter de passer les films alimentaires au four à micro-ondes.

Plastiques alimentaires

polyéthylène téréphtalate.

PET

Utilisé pour les bouteilles d’eau minérale et de jus de fruits, les emballages jetables… susceptible de renfermer du bisphénol A.  plast1
polyéthylène haute densité

HDPE

utilisé pour les bouteilles de lait, les bouchons vissés… Il fait partie des choix les plus « sûrs » en matière de plastique alimentaire.  plast2
Le polychlorure de vinyle

PVC

utilisé pour les boîtes alimentaires, les bouteilles d’eau minérales, les films alimentaires. Susceptible de renfermer du bisphénol A et doit être évité pour les usages alimentaires.  plast3
Le polyéthylène basse densité

LDPE

entre dans la composition de barquettes et films alimentaires, de sacs de congélation… Il fait partie des choix les plus « sûrs » en matière de plastique alimentaire.  plast4
PP

Le polypropylène

se retrouve dans les barquettes de beurre, les pots de yaourt, les boîtes plastiques alimentaires, les biberons… Fait partie des choix les plus « sûrs » en matière de plastique alimentaire.  plast5
Le polystyrène

PS

Est utilisé pour fabriquer des couverts et verres en plastique, des pots de yaourt, des emballages pour les oeufs… Mieux vaut éviter l’usage de plastiques portant ce pictogramme 6.  plast6
Les autres plastiques Sous ce sigle se regroupe tout ce qu’on ne peut mettre dans les autres catégories : bouteilles de ketchup, biberons, gourdes… S’il est accompagné des lettres PC (polycarbonate), il renferme du bisphénol A. De manière générale, évitez les plastiques qui comportent ce symbole de recyclage.  plast7

Les plastiques polluent les océans à grande échelle :

On pourra enfin jeter un oeil sur la bande annonce du film Plastic Planet de Werner Boote (2011)
Commode et bon marché, le plastique semble être devenu incontournable dans notre vie quotidienne. Tous les secteurs de l’industrie mondiale dépendent aujourd’hui, d’une manière ou d’une autre, du plastique. Il est présent partout (emballages, matériaux de construction, électronique, vêtements…). Pourtant, le plastique est devenu un danger global, tant pour l’homme que pour la planète, symbole de sur-consommation et de pollution à grande échelle.
https://www.youtube.com/watch?v=z8qXPbc-hSQ

 

Coup d’oeil sur l’agriculture BIO

Où en est-on du développement de l’agriculture bio

sur le territoire national et local ?

 

Les fondements de l’agriculture biologique :

L’agriculture biologique est basée sur la gestion rationnelle de la fraction du sol, dans le respect des cycles biologiques et de l’environnement en tenant compte des connaissances en écologie pour une production de qualité, équilibrée, plus autonome, plus économe et non polluante.

Rappel des principes de l’agriculture biologique :

  • Maintenir et développer la fertilité naturelle et l’activité biologique du sol ;
  • Ne pas utiliser de produits chimiques de synthèse (engrais et produits phytosanitaires) ;
  • Favoriser l’existence d’un agro-écosystème diversifié ;
  • Respecter les besoins et le bien-être des animaux au sein des élevages
  • Ne pas utiliser d’OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) et de produits obtenus à partir d’OGM ou par des OGM, comme aliments pour l’homme ou l’animal, auxiliaires technologiques, produits phytopharmaceutiques, engrais, amendements, semences, matériel de reproduction végétative, micro-organismes ou animaux.

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Où en est l’agriculture bio en France ?

En 2015 L’agriculture biologique franchit la barre symbolique des 5% de la Surface agricole utile (SAU) du territoire national

1 538 047 ha étaient engagés selon le mode biologique en 2016, soit une augmentation de 17% par rapport à 2015:

• 1 054 877 ha certifiés bio
• 483 170 ha en conversion dont 265 536 ha en première année de conversion (vs 226 130 ha en 2015)
Fin 2016, 47 104 opérateurs (producteurs, transformateurs, distributeurs et importateurs) étaient engagés dans la production biologique, soit une augmentation de près de 10% par rapport à fin 2015. Avec:

A l’aval, 14 840 transformateurs, distributeurs et importateurs, dont :
• 10 600 transformateurs (+9 % par rapport à 2015)
• 4 017 distributeurs (+11 % par rapport à 2015)
• 223 importateurs (+40 % par rapport à 2015)

A l’amont, 32 264 producteurs étaient engagés en bio fin 2016, soit une augmentation de 12 % par rapport à fin 2015. Les exploitations bio représentent 7,3 % des exploitations françaises et plus de 10,8% de l’emploi agricole.

L’activité biologique (production, transformation et distribution) concerne en 2016 près de 118 000 emplois directs, avec une croissance annuelle moyenne de 8,4% par an depuis 4 ans. Les emplois se répartissent de la manière suivante:

• 77 700 emplois directs dans les fermes en équivalent temps complet

• 38 200 emplois en transformation et distribution bio

• 2000 emplois en conseil, contrôle, recherche, formation, etc.

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L’agriculture bio en Bourgogne Franche Comté

en 2016

  • 1 443 exploitations bio
  • 86 067 ha bio

L’agriculture bio en Saône et Loire

En Saône et Loire en 2016 : il y a  226 exploitations ayant des surfaces en bio ou en conversion.

Les données de 2014 (source Agreste Bourgogne Franche-Comté ) donnent pour la Saône et Loire :

61 hectares en légumes frais bio

41 hectares en fruits  bio

661 hectares de vignes  bio